Même les grands commencent petit : comment les données ont transformé l’expérience au Musée d’Orsay

Comment initier une culture des données dans un musée — même sans équipe dédiée ?

Dans cet épisode de Nada to Data, je reçois Laetitia Pouilly, ancienne chargée de la data et de l’expérience visiteur au Musée d’Orsay et de l’Orangerie.

On découvre ensemble comment, même dans une grande institution, une stratégie autour des données visiteurs peut émerger progressivement : à partir d’un poste nouvellement créé, de quelques observations bien choisies, et de beaucoup d’écoute terrain.

Écouter l’épisode : Retrouve l’épisode complet en vidéo juste ici :




Et si tu préfères lire ou aller à l’essentiel, découvre les points clés de notre échange juste en dessous.

Mini-interview : Dans les mots de Laetitia

Quel a été ton point de départ en arrivant au Musée d’Orsay ?

  • "Le musée était fermé à cause du Covid, donc j’ai eu du temps pour poser les bases. J’ai reconstitué le parcours visiteur, étape par étape, en croisant toutes les sources disponibles : site web, billetterie, outils de mesure d’affluence... C’était épars, mais déjà riche."

Une petite victoire qui a eu un grand impact ?

  • "On a découvert que la majorité des appels des adhérents concernaient... la date de fin de validité de leur carte. Une information simple, mais pas accessible. On a installé des bornes et automatisé les rappels. Résultat : du temps libéré pour les équipes, et une meilleure expérience pour les publics."

Ce que tu retiens de cette démarche ?

  • "Chaque outil a ses limites, mais c’est en les combinant qu’on construit une vraie vision. Et surtout : il faut raconter les données de manière humaine. C’est ce qui permet de créer de l’adhésion autour."

Pourquoi c’est inspirant : Ce que montre le parcours de Laetitia, c’est qu’on peut initier de vrais changements sans outils complexes ni équipes dédiées. Avec un peu de méthode, d’écoute et des données déjà présentes, on peut enclencher une dynamique positive dans un musée ou un lieu culturel, à condition de savoir les faire parler et de les rendre accessibles aux autres.

Et si c’était toi le ou la prochaine invité.e ?

Tu travailles dans un lieu culturel, touristique ou de loisir, et toi aussi tu as osé plonger dans les données ? Ou tu connais quelqu’un qui l’a fait ?

Viens raconter ton histoire dans Nada to Data — en audio dans le podcast, ou sous forme de billet de blogue.

Je cherche des récits concrets, simples, vrais. Comme les meilleurs débuts de culture data.

Tu peux m’écrire à karine@laformulemarketing.com

Nada to Data : Vision, audit, priorités — le trio gagnant pour démarrer

Comment bien démarrer un projet data dans le secteur culturel sans paniquer

Commencer un projet data dans une organisation culturelle peut sembler intimidant. CRM, automatisations, tableaux de bord, segmentation du public...
Pas de panique : dans cet épisode de Nada to Data, on revient aux fondamentaux pour avancer sereinement et éviter les erreurs classiques dans la gestion des données publiques.

Avant d’investir dans de nouveaux outils ou de lancer un projet d’analyse de données, il est crucial de poser les bonnes bases :

  • Définir une vision claire : Pourquoi mieux utiliser ses données culturelles ?

  • Faire un audit data simple : Où en est-on aujourd'hui dans l’utilisation de ses outils (CRM culturel, billetterie, plateforme emailing) ?

  • Prioriser ses actions : Par quoi commencer pour maximiser l’impact sans se disperser ?

Le marketing culturel fondé sur les données commence toujours par un premier pas réfléchi, pas par une course aux technologies.

🎧 Écouter l’épisode complet

Dans cet épisode de Nada to Data :

  • Pourquoi construire une vision est indispensable avant tout projet CRM ou automatisation.

  • Comment faire un premier audit data simple pour identifier les quick wins.

  • Comment segmenter son public et personnaliser ses communications sans attendre de gros investissements.

  • Comment planifier ses projets de données pour qu’ils soient soutenables sur le long terme.

L’important n’est pas de tout révolutionner d'un coup, mais de commencer avec des bases solides.

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Pas besoin d’un audit de 30 pages pour commencer !

Voici une mini-checklist simple pour t’aider à faire le point et poser des bases solides avant de lancer ton projet data :

Aperçu de ce que tu trouveras :

  • Pourquoi utiliser cette checklist ? Pour savoir où tu en es vraiment et avancer sans gaspiller ton budget.

  • Définir ta vision : améliorer l'expérience spectateur, fidéliser ton public, optimiser tes ressources internes...

  • Faire ton audit en 3 piliers : outils, ressources humaines, finances.

  • Prioriser tes actions entre quick wins, points bloquants et grands chantiers.

  • Ton premier pas : une petite action concrète à réaliser dès cette semaine !

    Rappelle-toi : tout n’a pas besoin d’être parfait.e. Tu as juste besoin

    de commencer.

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Nada to Data : entretien avec Jean-François Ermel (Grand Théâtre de Québec)

Comment amorcer une transformation numérique quand on part de très loin ? Dans cet épisode de Nada to Data, Jean-François Ermel partage l’expérience du Grand Théâtre de Québec : une vraie feuille de route pour les structures culturelles qui veulent mettre les données au service de leur relation spectateur.

👉 Quand tu es arrivé en poste, quel était l’état de la situation ?

Jean-François Ermel (JFE) : En 2018, on était loin d’avoir une culture numérique. Le site était obsolète, les données en silo, et très peu d’automatisation. Il a fallu rebâtir une vision, restructurer l’équipe, tout en respectant les compétences déjà en place.

👉 Quelle a été la toute première action concrète ?

JFE : Refondre le site web. Mais en mode collaboratif : on a fait appel à des agences pour répondre à notre besoin d’affaires, pas à un cahier des charges figé. C’était le début d’une nouvelle façon de travailler avec nos partenaires.

👉 Comment as-tu accompagné ton équipe dans le changement ?

JFE : La clé, c’est l’implication. On a partagé la vision, installé une culture de la donnée en commençant par des indicateurs simples. Puis on a fait monter l’équipe en compétence grâce à la collaboration avec des experts externes.

👉 En quoi le passage au CDP a-t-il changé les choses ?

JFE : Un véritable changement de paradigme. On est passés de manipulations Excel à une vision unifiée du spectateur. On peut maintenant segmenter, automatiser, personnaliser, mesurer. Et surtout, gagner du temps.

👉 Ton conseil pour une salle qui débute ?

JFE : Repérez les tâches répétitives qui vous freinent. Optimisez ce qui vous fait perdre du temps tous les jours. Commencez petit, mais stratégiquement. C’est comme ça qu’on crée de l’impact.

3 choses à retenir de cet épisode

✅ On peut amorcer une stratégie data même sans expert en interne

✅ Les partenaires externes peuvent être des catalyseurs de compétence

✅ La donnée devient utile quand elle sert à agir (et pas juste à mesurer)

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